Lycéens, étudiants, professeurs, deviennent critiques de spectacle le temps de quatre ateliers avec Olivia Burton, dramaturge. Découvrez celles écrites sur le spectacle Un ennemi du peuple :
• Critique d'Anita
• Critique d'Antony
• Critique d'Augustin
• Critique de Carole
• Critique d'Estelle
• Critique de Maxence
• Critique de Stéphanie
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L’équipe d’Un ennemi du peuple vous invite à discuter ensemble de certaines questions soulevées par Ibsen.
« Si vous aviez le pouvoir d'ordonner ce qui aujourd'hui vous paraît juste, l'ordonneriez-vous contre l'opposition de la majorité ? Oui ou non ? Pourquoi non si cela vous paraît juste ? » « Haïssez-vous plus facilement une collectivité ou une personne déterminée ? Et préférez-vous haïr seul ou au sein d'une collectivité ? » « La haine peut-elle engendrer un espoir ? » « Pouvez-vous penser sans espoir ? » Max Frisch, Questionnaire.
le vendredi 15 novembre | 18 h 45.
L’idéaliste docteur Stockmann s’oppose à son frère, préfet tout-puissant d’une petite ville dont l’établissement thermal est menacé par la pollution. Écrit en 1883, Un ennemi du peuple s’attaque avec un humour féroce aussi bien à ceux qui cachent la vérité pour défendre leurs intérêts particuliers, hommes politiques agrippés au pouvoir, bourgeois cupides, médias inféodés et foule suiviste, qu’à celui qui ignore ce contexte pour défendre la vérité. En jouant avec les conventions théâtrales et celles du politiquement correct, Jean-François Sivadier livre une lecture originale de la pièce et offre à ses formidables comédiens l’occasion de montrer tout leur talent.
Nicolas Bouchaud est génial en lanceur d’alerte exalté et naïf, prêt à tout sacrifier pour dénoncer le scandale, persuadé que la révélation est la seule issue, le faisant apparaître au passage comme un héros. Il se retrouve en butte à la haine de ses concitoyens lorsque ces derniers comprennent que la vérité risque de provoquer leur ruine en faisant fuir les curistes. Comment arbitrer entre les exigences de la justice et les impératifs de l’économie ? Pris à partie, le public, à la fois acteur et spectateur, jubile devant la force et l’intelligence du théâtre pêchu, populaire et ludique fabriqué par Jean-François Sivadier et sa troupe.
