Nous sommes vingt ans après Le Mariage de Figaro. Le comte Almaviva, ses proches et ses domestiques débarquent à Paris en pleine Révolution française... Bien moins connue que Le Barbier de Séville et Le Mariage de Figaro, cette pièce est la dernière de la trilogie du « roman de la famille Almaviva ». On y parle de secrets de famille, d’amour et de mort, d’enfants déshérités, de domination masculine, de religiosité fanatique, de divorce et de culpabilité féminine entretenue. On y parle également de compromission politique, de manipulation et de fraude fiscale. Eh oui !… Dans La Mère coupable, on parle tout simplement d’aujourd’hui !
Laurent Hatat s’est associé avec Thomas Piasecki pour adapter cette pièce et la rendre plus perméable à notre écoute contemporaine. Tout en poursuivant les interrogations de Beaumarchais, cette adaptation cherche à rapprocher les personnages des spectateurs d’aujourd’hui et réussit avant tout à créer l’émotion du cœur et de l’esprit. Les rapports entre les générations donnent du sel et du rythme à la pièce. Les différences de points de vue entre les personnages font balancer le propos du côté de la comédie pour revenir aussi vite dans le drame. Les comédiens (quelle belle et joyeuse distribution !) mettent admirablement en lumière ces enjeux générationnels et ce chaud et froid permanent.
avec Olivier Balazuc, Azeddine Benamara, Anne Duverneuil, Emma Gustafsson, Kenza Laala, Pierre Martot, Mathias Zakhar | lumière Anna Sauvage | univers sonore Julien Tortora | costumes Isabelle Deffin | régie générale Roméo Débière
Production anima motrix | Coproduction Comédie de Picardie – Amiens | Le Bateau Feu – Scène nationale Dunkerque | Théâtre de Choisy-le-Roi – Scène conventionnée art et création | Escher Theater – Luxembourg.
Avec le soutien de La Chartreuse / CNES et du fonds d’insertion de l’Ecole du Nord et des fonds d’insertion de l’Ecole du Nord et de l’ENSATT.